La France a lancé, vendredi 19 février, la conception de ses sous-marins lanceurs d'engins (SNLE) de troisième génération, appelés à incarner à partir de 2035 la composante océanique de sa force de dissuasion nucléaire.
Déplacement dans l'Eure
"J'ai le plaisir de vous annoncer aujourd'hui le lancement en réalisation du programme (...), quatre sous-marins dont les performances remarquables permettront de garantir, dans la durée, la crédibilité opérationnelle de la composante océanique de notre dissuasion", a annoncé la ministre des Armées Florence Parly sur le site de la Direction générale de l'armement de Val-de-Reuil, dans l'Eure.
Un contrat de "plusieurs milliards d'euros" a été notifié pour la phase dite de "conception générale" de ces submersibles livrables à partir de 2035, selon son cabinet. Paris a déjà autorisé l'an passé l'engagement de 5,1 milliards d'euros pour ce programme.
⏱60 secondes Défense!
— Porte-parole du ministère des Armées (@HerveGrandjean) February 19, 2021
📆 Aujourd'hui, le lancement du SNLE de troisième génération:
✅ 4 sous-marins qui navigueront entre 2035 et 2090
✅ L'emblème de notre souveraineté et l'assurance-vie de la 🇫🇷
✅ Le projet technologique le plus complexe au monde#NotreDéfense pic.twitter.com/tzSzKCTREk
Il s'agit de remplacer les SNLE de la classe Le Triomphant en service et lancés entre 1994 et 2008. D'où leur qualification de "SNLE 3G", pour troisième génération depuis le premier SNLE français mis à l'eau en 1967. La phase de "conception générale", permettant de définir précisément les composants principaux du bâtiment, doit durer cinq ans et la première tôle devrait être découpée en 2023 pour des submersibles ayant vocation à naviguer jusqu'en 2090.
Avec AFP
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