"Pas de prix, pas de caddies" : c'est l'un des slogans déployés au petit matin, samedi 20 février, dans plusieurs supermarchés de Seine-Maritime. Après de l'affichage dans les rayons, la semaine dernière, les Jeunes Agriculteurs et la FDSEA montent d'un cran pour convaincre la grande distribution de mieux payer les producteurs et éleveurs.
"Un centime sur un yaourt !"
Des bennes de fumier ont été déversées autour des chariots de certains magasins, à Barentin, Yvetot, Montivilliers, Gonfreville et Lillebonne. Dans le viseur des agriculteurs : les groupes Carrefour, Auchan, Intermarché, Aldi, Leader Price ou Leclerc. "Près de trois ans après son instauration, la loi Egalim qui devait rétablir l'équilibre entre grande distribution et agriculteurs n'est toujours pas appliquée" explique Justin Lemaître, secrétaire général des JA76. Selon le syndicat, la hausse nécessaire pour permettre aux agriculteurs de vivre correctement est minime : "cela représente un centime sur un yaourt, par exemple !". Les négociations annuelles sur les prix se terminent à la fin du mois.
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C'est bien beau de demander d'augmenter les prix, mais pas sur le dos du consommateur. On n'a pas vu les agricultures pendant les Gilets jaunes. Ils n'étaient pas concernés. Quand on achète des fruits ou légumes sur le marché, ils sont plus chers qu'en grande surface et les trois quarts viennent des halles à Caen ou Rungis ; là ils se fond une bonne marge.