Charlotte Goujon, vice-présidente de la Métropole en charge des risques sanitaires et industriels et de la santé, travaille sur le déploiement d'un système d'alerte SMS.
Pourquoi vous emparez-vous de cette question malgré les promesses de l'État ?
Les ministres ont annoncé le déploiement d'ici 2022, d'un système d'alerte de type cell broadcast, qui envoie l'alerte aux téléphones qui bornent près d'un point donné. Compte tenu de ce qu'on a vécu avec l'incendie de Lubrizol, on ne peut pas ne rien avoir d'ici là. En attendant, on avance !
Est-ce que les deux systèmes pourront ensuite être complémentaires ?
La différence, c'est que celui sur lequel nous travaillons peut informer les habitants sur d'autres éléments, expliquer les gestes barrières, rappeler de prendre soin des plus fragiles en cas de canicule, ou même sans qu'il y ait un danger immédiat… Le cell broadcast, lui, ne pourra pas faire cela.
Concrètement, comment cette alerte fonctionnera-t-elle ?
Il faudra d'abord s'inscrire. Ensuite, c'est la Métropole qui déclenchera les messages après validation des maires des communes concernées. Par exemple, on pourrait déclencher l'alerte seulement sur un territoire donné en cas d'inondations. Après, s'il y a des enjeux sur l'ensemble de la Métropole, comme le 26 septembre 2019, ce serait envoyé à tous les utilisateurs inscrits.
Quand sera-t-elle opérationnelle ?
Une commission doit définir les événements et les seuils concernés, pour préciser son utilisation. Ensuite, la Métropole signera des conventions avec les communes qui veulent l'utiliser et, vers la mi-mars, on pourra inciter les habitants à s'inscrire.
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