La rouille s'est invitée sur la coque grise, mais le drapeau tricolore est toujours bien visible. Six ans après sa fin de carrière sur la base navale de Cherbourg, Le Glaive ne sera bientôt plus qu'un tas de ferraille. L'ancien patrouilleur de la gendarmerie maritime s'apprête à être démantelé par Baudelet Environnement, sur le port du Havre. Le groupe familial basé dans le Nord vient en effet d'être choisi par la Marine Nationale pour déconstruire huit de ses anciens navires. "Un marché qui va durer un peu plus de deux ans, pour un chiffre d'affaires de 3 millions d'euros", précise Arnaud Tual, responsable des sites normands du groupe. Chaque coque est dépolluée, démantelée, avant une phase d'allègement à flots pour hisser le navire hors de l'eau. "Cela permet de déconstruire avec des pelles équipées de cisailles pour découper cette ferraille en vue de son acheminement vers les aciéries".
Le Glaive a bien vieilli depuis son "départ à la retraite" à Cherbourg, en 2015.
Direction ensuite Paris par voie fluviale, plus vertueuse que la route : une embarcation permet de charger 1 500 tonnes de ferraille, l'équivalent de 60 poids-lourds.
Outre le Glaive et remorqueur Papayer affectés à Cherbourg, seront démantelés le Tenace, le Malabar, le Sterne et le Révi affectés à Brest et le Denti et le Minirem affectés à Toulon.
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