Plus réputé pour ses SUV et ses plus petits modèles, tous assortis d’une spectaculaire garantie de 7 ans, Kia a voulu démontrer, en introduisant l’Optima, qu’il avait aussi du savoir-faire et de la légitimité dans la conception d’une grande routière.
Allure altière, équipement à profusion
C’est une évidence lorsqu’on découvre, sous 4,85 m de long, son allure altière, imposante et tonique de grande routière à l’allemande, mais mâtinée de Jaguar (les ouïes d’extraction d’air des ailes avant) et de Saab (la glace de custode).
Le jonc de chrome qui la surmonte, pour mourir un peu plus loin derrière, est une note de style inédite et bien trouvée. Ce beau travail se perpétue à bord par quelques notes raffinées. A commencer par l’accueil musical, un "jingle" qui retentit lorsqu’on met le contact. Dans l’habitacle, l’équipement est à profusion, car c’est là que l’Optima peut faire la différence, à armes égales.
Des amortisseurs un peu sec à basse vitesse
L’unique motorisation proposée en France, un sage 4 cylindres diesel 1.7 CRDi de 136 ch (avec boîte manuelle ou automatique), fait quand même ici "petit jeu". A l’usage, il manque un peu de souffle pour animer la tonne six de l’ensemble. .
Mais la direction, à l’attaque agréablement directe, contribue à la maniabilité de l’Optima. Un peu sec à basse vitesse, l’amortissement se montre en demi-teinte, comme le toucher de route qui, en fin de compte, ne dépasse pas le feutré d’une compacte.
Néanmoins, le luxe de l’Optima (à partir de 27.990€), peut convaincre à lui seul ceux qui apprécient de rouler dans un univers raffiné sans trop s’intéresser aux choses "du volant".
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