À la suite des fortes précipitations du mois de janvier, l'Orne est toujours en alerte aux crues. Par endroits, à Louvigny et Caen, dans la zone très marécageuse de la Prairie, la rivière sort de son lit. "Il est tombé environ 40 % de pluie de plus que sur un hiver classique entre octobre et janvier", assure Patrick Ledoux, le président du syndicat mixte de lutte contre les inondations et aussi maire de Louvigny. Des débordements avaient déjà eu lieu aux vacances de Noël. À ce jour, le niveau de l'Orne atteint 2,93 m, selon la station de mesure de Thury-Harcourt, située 25 km en amont de l'agglomération caennaise. "C'est notre cote de référence. Quand un pic de crue est constaté à Thury-Harcourt, on a ce pic de crue 6 à 8 heures plus tard sur l'agglomération caennaise."
"La cote de mesure de Thury-Harcourt nous sert de référence"
Une mesure qui permet ou non de déclencher l'alerte et anticiper la mise en place d'un système d'aqua-barrières, imaginé en 2004. D'autres éléments sont à prendre en compte : les prévisions de Météo France ainsi que les coefficients de marée.
"Lorsque l'on est à marée haute, ça joue sur l'évacuation de l'eau à Louvigny", poursuit Patrick Ledoux. En cas de besoin, dix agents sont d'ores et déjà prêts à installer ces aqua-barrières.
La dernière fois que les aqua-barrières ont été installées de façon opérationnelle, c'était en 2010, lors de la tempête Xynthia.
Ces équipements en alu, sur lesquels viennent se poser des plaques en bois recouvertes d'une bâche, s'installent sur une digue en terre de 400 mètres de long, "sous forme de barrage amovible".
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