Plusieurs manifestants - "une trentaine" selon le CRILAN (Comité de réflexion, d'information et de lutte anti-nucléaire) - se sont réunis ce mardi 2 février, à 11 heures, place de l'église, à Virandeville. Parmi eux, des membres de l'ACRO (Association pour le contrôle de la radioactivité dans l'Ouest), du CRILAN et de Greenpeace, pour dénoncer l'arrivée d'un transport de combustible en direction de l'EPR de Flamanville.
• Lire aussi : Flamanville. Un convoi de combustible attendu sur le site de l'EPR
"On s'attendait à les voir autour de midi, mais on a compris que les camions ne viendraient sûrement pas avant le couvre-feu", a estimé André Jacques, président du CRILAN. Un "jeu de cache-cache" pour le militant, qui dénonce "un coup de bluff pour un transport inutile, car on ne sait même pas si le combustible qui est transporté sera utilisé un jour".
"Notre objectif est le chargement du cœur fin 2022", assure de son côté EDF. "Nous recevons régulièrement des livraisons de combustible à Flamanville depuis octobre, ajoute l'électricien, comme d'autres sites en France."
Ce transport de combustible ne serait donc pas uniquement le deuxième, comme il a pu être écrit précédemment. "Il n'y a pas de risque radiologique", ajoute l'électricien, qui garde confidentielle l'arrivée du convoi.
⚠️2 camions chargés de combustible nucléaire ont quitté l'usine Framatome de Romans-s/Isère ce matin à 7h.
— Greenpeace France (@greenpeacefr) February 1, 2021
🚚Destination?
☢️1 réacteur nucléaire encore en chantier, qui accumule les malfaçons et dont les plans détaillés ont fuité #EPRcombustible #StopEPR https://t.co/Rlsbqi84iO pic.twitter.com/nQ5XmY8uz9
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