Cela fait plus d'un an maintenant que le mot "coronavirus" est entré dans notre vocabulaire. Qui aurait cru, il y a un an de cela que nos vies seraient si bouleversées ? Seulement, comme dans toutes choses dans la vie, il n'y a jamais que du négatif. Cette période au ralenti permet également de prendre du temps pour soi ou pour effectuer des choses que l'on ne fait pas en temps normal. Pour Adrian Dutertre, préparateur mental à Caen, l'idéal est de "créer un tableau de projets". En effet, même s'il est compliqué d'avoir de grands projets en ce moment, se donner "des objectifs à court terme permet d'avoir un sentiment de satisfaction. On peut vouloir devenir meilleur cuisinier, être plus présent pour sa famille, débuter le yoga, etc. Une fois notre projet fixé, on se donne des objectifs pour l'atteindre."
L'art comme exutoire
Créer ce tableau "plus ou moins grand" permet de" laisser place à toute la créativité de la personne". Une manière de s'occuper tout en gardant le moral. Pour de plus en plus de personnes, la situation est difficile à gérer. Les inquiétudes, qu'elles soient liées à l'avenir, au travail ou la santé, sont nombreuses. Pour maîtriser son anxiété, Bénédicte Lecacheux, psychologue à Saint-Contest, conseille de "coucher ses angoisses sur le papier. Écrire permet de les mettre à distance. On peut aussi projeter ses inquiétudes dans la peinture, le dessin ou toute activité artistique. Ça a une vertu thérapeutique." Il faut également éviter de passer "son temps à suivre les actualités. On aurait tendance à vouloir regarder heure par heure, mais ce n'est pas bon. Si l'on veut savoir ce qu'il s'est passé dans la journée, on regarde les infos une fois par jour, mais pas plus." En plus du stress ambiant, certains voient leur quotidien chamboulé : le travail à la maison devient leur norme, avec parfois le conjoint ou la conjointe qui télétravaille dans la même pièce et les enfants à gérer. Pas évident de garder son calme. Dans ces moments, "il faut être le plus tolérant possible", indique Sabrina Charnaud, psychologue à Epron. "Ce ne sont pas les mêmes situations que lorsqu'on peut sortir de chez soi. Il faut être dans le lâcher-prise et comprendre que chacun ait besoin de se retrouver seul à des moments." Pour d'autres encore, les difficultés ne sont pas dans la tête mais dans le corps. Lors du premier confinement, en moyenne, les Français ont pris 2,5 kilos. Avec le couvre-feu et les établissements fermés, la pratique sportive semble difficile. "On entend toujours qu'il faut manger moins et bouger plus, mais ce n'est pas forcément la bonne solution, parce qu'on peut se blesser et, si on fait un déficit alimentaire mal géré, ça entraîne des carences et on compense derrière", précise Alice Lemonnier, diététicienne-nutritionniste à Mouen. "Il ne faut pas se mettre la pression et manger en quantité suffisante."
Préparateur mental : adriandutertre.com
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