Yvan Leclerc, spécialiste de l'auteur, a œuvré à la sélection des manifestations pour le bicentenaire de la naissance de Gustave Flaubert.
Dans l'esprit des gens, y a-t-il besoin de rappeler qui était Flaubert ?
Quand on passe sur le pont Flaubert, on n'est pas obligé de savoir qui c'est ou de l'avoir lu. Son nom est familier et en même temps opaque, on l'a lu en général quand on était au collège ou au lycée, puis après on l'a un peu oublié. L'idée de l'année Flaubert 2021, ce sera de le faire redécouvrir à ceux qui l'ont étudié il y a longtemps et de le faire découvrir aux plus jeunes avec des formes moins classiques.
À quoi ressemble le programme
de cette année ?
Il y aura 150 manifestations labellisées, sur l'ensemble de l'année et du territoire. Certaines auront lieu une fois, d'autres sur la durée… La plupart des manifestations auront lieu en Normandie, mais on a aussi appuyé quelques projets à Nogent-sur-Seine (Aube), présent dans L'Éducation sentimentale, ou à Gênes en Italie, où Flaubert est passé et a été inspiré par un tableau.
Sur quels critères avez-vous sélectionné les manifestations ?
Il fallait toujours des professionnels de la culture pour organiser, pour qu'il y ait une tenue et une rigueur dans l'approche. On a aussi été attentifs à la qualité de l'information : on voit passer des erreurs sur Flaubert et ça, il faut qu'on le corrige. Par exemple, est-ce que Yonville [dans Madame Bovary, NDLR], c'est Ry ? On met les choses au point car on ne sait pas, et il faut le dire.
Le programme complet des manifestations est à retrouver sur le site Flaubert21.fr.
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