Il y a eu le premier confinement, puis un second, auxquels les élèves ont dû s'adapter. Jeudi 21 janvier, le ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer a opté pour la suppression des épreuves de spécialité du baccalauréat prévues en mars. Un enchaînement de mauvaises nouvelles qui pèse lourd sur le moral des lycéens depuis presque un an. "Les Terminales sont très pessimistes. Ils ont peur de l'avenir", témoigne Jean-Baptiste De Salles, professeur au lycée Albert-Sorel d'Honfleur, qui avait fait le déplacement à Caen pour la manifestation nationale prévue ce mardi 26 janvier. "De toute ma carrière, je n'ai jamais vu des élèves aussi tristes."
"Je vois beaucoup d'élèves en souffrance"
Visages fermés en classe, inquiétudes, les lycéens semblent être usés psychologiquement. Un constat que partage Pascale Trocmé, enseignante au lycée Victor-Lépine de Caen. "Ils sont abattus et démotivés. Il y a beaucoup de décrochages, dit-elle, inquiète. Ils n'arrivent plus à se mobiliser pour le travail en autonomie", si bien que cela pourrait avoir de lourdes conséquences sur leur bulletin final et évidemment, Parcoursup.
"Les lycéens sont abattus malgré l'aide apportée"
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