En 2009, un salarié chargé des systèmes de maintenance d’une société de Saint-Aubin-lès-Elbeuf est licencié pour motif économique. L’homme peine à retrouver un emploi. Après un an de recherche, il est pris d’un certain mal-être. Il se connecte alors au serveur de son ancienne entreprise et commence à parcourir les mails de ses ex-collègues. Quotidiennement, il établit près de 6 000 connexions. Il lit les échanges entre clients et fournisseurs, les efface parfois, tout comme les envois de devis.
Vengeance ?
Les responsables de la société s’inquiètent. En janvier 2011, ils changent les codes d’accès et mettent en place des mouchards. Le piège fonctionne. Ils constatent qu’un intrus cherche à se connecter et localisent l’adresse IP. L’ancien employé est interpellé. Les enquêteurs retrouvent les traces des mails disparus sur son ordinateur. L’inculpé avoue. “Ce que j’ai fait n’est pas bien. Je m’en excuse”, a-t-il indiqué au tribunal correctionnel de Rouen. Depuis, il a retrouvé un emploi stable. Le représentant de la société s’est montré indulgent : “Nous ne nous constituons pas partie civile et souhaitons qu’il retrouve sa lucidité et se consacre à sa nouvelle activité”.
Il a écopé d’une peine de 3 mois de prison avec sursis.
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