À Domfront, depuis bientôt un an, un troupeau de 23 chevrettes livrées à elles-mêmes divaguait et causait des nuisances dans le voisinage, mais aussi de réels risques d'accident sur la route.
Tant excédée qu'impuissante, la mairie de Domfront a fait appel à la gendarmerie. Celle-ci a d'abord lancé des appels pour trouver des gens susceptibles d'adopter les biquettes… mais il fallait d'abord les attraper.
Chacun attend d'adopter sa chèvre...
Mardi 12 janvier, la gendarmerie est passée à l'action. Au lieu-dit Le Clos d'Aval, au bout d'une petite route de campagne, malgré la pluie et le vent, chacun est là : gendarmerie, personnel communal. L'adjudant Deleuze avait convié les adoptants à venir chercher leurs biquettes. Ils arrivent les uns après les autres.
Ecoutez ici l'adjudant Deleuze:
"La gendarmerie est là pour rendre service à la population et, dans le cas présent, pour assister la vieille dame à qui les chèvres appartenaient", explique Gilles Couëtoux du Tertre, commandant la compagnie de gendarmerie de Domfront.
Ecoutez ici Gilles Couëtoux du tertre:
À 14 h 30, du personnel communal de Domfront a commencé à installer des barrières pour faire une sorte d'entonnoir dans l'espoir d'y canaliser les biquettes. Une bétaillère a pris place au bout de celui-ci. Mais le plus difficile restait à faire : il s'agissait alors d'attraper le troupeau, livré à lui-même depuis des mois, et qui n'était pas vraiment décidé à se laisser diriger, malgré la présence d'un chien de troupeau de race Border Colley, accompagné de son maître.
Malgré le chien, pourtant particulièrement efficace, il a fallu deux heures de course à travers les champs aux alentours pour réussir à finalement maîtriser les biquettes, pas vraiment très sociables ! Comme prévu, elles ont été attrapées et ont pu ensuite être remises à leurs nouveaux maîtres, comme Laëtitia et Damien. "On habite à la campagne, on a du terrain, on a déjà des moutons. Et nos enfants sont très impatients qu'on ramène une chèvre", expliquent-ils.
Ecoutez ici Laëtitia et Damien:
Finalement, tout est bien qui finit bien. La sérénité est retrouvée dans le voisinage. Les accidents avec les voitures n'auront pas lieu. Une vingtaine de chèvres a déjà trouvé un nouveau foyer. Leurs nouveaux propriétaires vont d'abord devoir les socialiser. Une nouvelle vie commence !
À l'issue de cette journée, il reste quatre boucs nains à donner. Si vous souhaitez les adopter, contactez très rapidement l'adjudant Deleuze, à la gendarmerie de Domfront. Sinon, ils seront remis dans les prochains jours aux services vétérinaires et risquent d'être euthanasiés.
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