Il y a un an, une prolifération anormale de cyanobactéries, appelées parfois “algues bleues”, avait obligé les autorités à interdire la baignade dans le lac de Caniel, non loin de Cany-Barville. Cette année, après un curage du plan d’eau, tout semble sous contrôle. Comment sont surveillées les eaux de baignade ? Quels sont les dispositifs mis en place ? Les réponses sont à trouver du côté de l’Agence régionale de santé (ARS).
En Haute-Normandie, 31 zones de baignade sont soumises très régulièrement à des analyses bactériologiques. Parmi elles, huit sont des plans d’eau douce (dont les bases de loisirs de Jumièges -photo- ou de Bédanne, à Tourville-la-Rivière). Cette année, tout va bien. Pour le moment.
Bactéries traquées
“Durant la saison estivale, nous réalisons de 11 à 21 prélévements sur chaque zone de baignade”, explique Fabienne Petit, technicienne sanitaire “eau et littoral” à l’ARS de Haute-Normandie. Que cherche-t-on ? “Des germes témoins de contamination fécale”. Pour faire simple : des bactéries issues de rejets fécaux humains ou animaux. Et précisément les Escherichia coli et les entérocoques. Un taux trop élevé peut s’expliquer par un débordement de station d’épuration vers la mer ou des lessivages de sol suite à des averses. Un simple dépassement de seuil pour l’une des deux bactéries et une plage se retrouve interdite à la baignade. Le drapeau rouge est alors hissé.
Depuis plusieurs années, l’ARS note une nette amélioration de la qualité des eaux de baignade en Haute-Normandie. Ainsi, rien qu’en 2010 et 2011, le nombre de plages conformes classées en A (eaux de bonne qualité) est passé de 15 à 19. Mais, au juste, que risque-t-on à se baigner dans une eau de mauvaise qualité ? “Une bonne gastro-entérite...”.
Pratique. Les résultats d’analyses sont consultables sur www.ars.haute-normandie.sante.fr
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