“On parle souvent de l’impact de l’agriculture, mais les herbicides utilisés par les collectivités publiques se retrouvent aussi dans les cours d’eau”, rappelle Didier Choiset, maire-adjoint en charge des espaces verts.
Doit-on s’attendre à une anarchie végétale dans nos jardinières, les allées des squares ou les trottoirs ? Pas vraiment. Le désherbage continuera, mais sans produits chimiques. La commune sera divisée en trois zones selon l’intensité de la lutte contre les herbes folles. Pour résumer, dans le centre-ville, les jardiniers rouennais limiteront au maximum la prolifération de végétaux indésirables, par des moyens manuels, mécaniques ou par brûlage.
En revanche, dans les quartiers résidentiels, il faudra s’habituer à voir fleurs sauvages et herbes rebelles pousser au bord des murs ou des arbres. La Ville annonce qu’elle mènera une campagne de communication pour habituer la population à ce changement.
Les agents chimiques continueront à être utilisés en traitement curatif sur certains végétaux malades.
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