Elle trône pour le moment seule, à l'entrée du port maritime de Rouen. Mais d'ici 2023, 79 bornes identiques fleuriront sur les bords de Seine, de Paris jusqu'au Havre. Le lundi 4 janvier, la direction d'Haropa, la fusion des deux principaux ports seinomarins et de celui de la capitale, a profité de la visite de deux ministres pour présenter cette nouveauté. Le but ? Éviter aux mariniers de faire tourner leurs moteurs pour s'alimenter en électricité.
Réduire les émissions de CO2
"Une borne électrique, c'est 20 à 30 tonnes de CO2 qui sont économisées par an", expliquait le directeur du port de Rouen, Pascal Gabet, à Annick Girardin et Jean-Baptiste Djebbari. La ministre de la Mer et le ministre des Transports ont surtout pu écouter un professionnel exposer les qualités pratiques de cette installation : "On produit moins de CO2, mais on pollue aussi moins en entretien de notre matériel, à savoir les groupes électrogènes ou les filtres à huile, qui tournent moins." Proposée à un tarif attractif de 21 centimes par KW/h, cette énergie pourrait aussi réduire la pollution sonore dans certaines villes.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.