"Il y a une valeur d'exemple", explique le docteur Jean-Philippe Leroy au CHU de Rouen, quelques secondes après avoir reçu le vaccin contre la Covid-19, lundi 4 janvier. Il faut dire qu'il est le médecin référent vaccin pour l'Agence régionale de santé. À ce titre, et aussi parce qu'il fait partie de la position cible, il était parmi les premiers à recevoir le vaccin en Normandie. "Ce n'est pas plus douloureux qu'un vaccin contre la grippe", assure de son côté Pierre Michel, président de la commission médicale d'établissement du CHU, qui s'est également fait vacciner avec une vingtaine de soignants.
Chaque patient passe une consultation préalable avant d'être vacciné pour s'assurer notamment qu'il n'y a pas de contre-indication.
Une montée en puissance dans toute la Normandie...
L'établissement rouennais était le premier à recevoir des doses du vaccin Pfizer : 2 925 pour être précis. Il en recevra 5 000 de plus dès mercredi, comme l'ensemble des autres établissements "pivots" normands qui sont dotés de super-congélateurs, capables d'assurer la conservation de ce premier vaccin disponible : le CHU de Caen pour le Calvados, le centre hospitalier Seine-Eure pour l'Eure, le centre hospitalier Mémorial à Saint-Lô pour la Manche et le centre hospitalier intercommunal d'Alençon pour l'Orne. L'approvisionnement doit être hebdomadaire, pour 5 000 doses à chaque fois, selon l'Agence régionale de santé (ARS).
... et dans les EHPAD
Dans les tout prochains jours de cette première semaine de janvier, la vaccination se poursuivra pour les personnels soignants de plus de 50 ans ou à risques dans ces établissements de santé. Les EHPAD qui dépendent des centres hospitaliers seront aussi les premiers concernés, dès mardi 5 janvier pour les trois qui dépendent du CHU de Rouen en Seine-Maritime, plus tard dans la semaine pour les autres départements. Dès la semaine prochaine, les doses commenceront à être dispatchées dans l'ensemble des quelque 300 EHPAD normands qui accueillent plus de 34 000 résidents, ainsi que dans les unités de soins de longue durée.
"D'autres centres vont être mis en place dans les départements dans les prochains jours", pour la vaccination des médecins de ville, explique Thomas Deroche, le directeur de l'ARS, sans toutefois pouvoir préciser à ce jour leur nombre et leur localisation. "Cette organisation prend du temps, rappelle-t-il, en particulier pour des raisons logistiques." Le vaccin de Pfizer doit en effet être administré dans les cinq jours après décongélation.
Une deuxième dose doit en principe être inoculée 21 jours après la première prise.
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Pourquoi le Président ,Olivier Véran et les autres ministres se font pas vacciner, ils doivent faire montrer exemple. Comme le Président des États-Unis et Angleterre.