Les négociations post-Brexit entre l'Union européenne et le Royaume-Uni doivent se poursuivre lundi 21 décembre, après un week-end centré sur l'épineuse question de la pêche, qui bloque toute perspective d'accord à onze jours seulement de la rupture définitive. "Les pourparlers restent difficiles et des différences importantes subsistent. Nous continuons d'explorer toutes les pistes pour parvenir à un accord", commente une source britannique.
Pour les entreprises qui travaillent avec la Grande-Bretagne, il faut s'adapter. C'est le cas de Didactic, dont le siège social est basé à Etainhus, près du Havre. L'entreprise produit des dispositifs médicaux (perfuseurs, gants jetables, soins d'hygiène et de bouche). Elle fournit notamment les perfuseurs de l'hôpital public anglais. Pour Patrice Fleau, le directeur commercial international, "la Grande-Bretagne est un des plus gros pays pour l'export. C'est un marché important pour nous. Nous avons trois distributeurs en Angleterre. Nous avons demandé à nos clients de faire des stocks, ce qu'ils ont fait. Ils ont entre deux et trois mois d'avance. Cela nous permettra de nous adapter sur les premiers jours de janvier pour faire face aux nouvelles démarches réglementaires." Patrice Fleau n'a pas de crainte quant à l'avenir du marché britannique.
Patrice Fleau, directeur commercial international Didactic
Même si les démarches seront plus longues, exporter sera toujours possible. Didactic emploie une petite centaine de personnes en France, dont une soixantaine sur le site d'Etainhus.
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