Tout est parti d’un barbecue. A 35 ans, l’aiguille qui grimpe sur la balance : “Avec un ami, on s’est dit qu’il fallait se mettre au sport ! Lui faisait du volley, moi du foot. On a tranché pour la course à pied”. L’entraînement commence par un footing gentillet. Une fois, puis deux fois par semaine. “Très vite, j’ai eu envie de repousser les limites”, se souvient le Rouennais Cédric Vaugeois. Après chaque course, il voit mieux à faire. Un an après, il devient marathonien avant de tenter l’aventure de l’Ultra. “La course au chronomètre, grappiller des secondes, ce n’était pas mon truc”. Lui, préfère allonger la foulée et gravir l’échelle des kilomètres.
Marathon des Sables
Après les 12 heures de Gravigny (27) où il franchit le cap des 100 km, puis le raid nocturne de la Sainté à Lyon en décembre 2010, ce sont les 177 km de l’Ultra-Marin, le tour du Golfe du Morbihan, qu’il vient de s’enquiller fin juin. Une préparation au cordeau, c’est son secret pour tenir, même si sur ce genre de course, il faut toujours laisser une place à l’imprévu.
“Courir est une bonne réponse au stress du monde du travail”, explique ce chef d’atelier dans l’industrie. Et apporte un peu de sel au quotidien. “Avec une paire de baskets, on peut se lancer dans une aventure qui sort de l’ordinaire”, lance Cédric Vaugeois qui sur le terrain constate aujourd’hui un vrai engouement pour l’Ultra. “C’est aussi une façon d’aller au fond de soi, pense-t-il, puiser des ressources que l’on ne soupçonne pas”.
Notre Forest Gump n’est donc pas près de s’arrêter : après le Golfe du Morbihan, cap sur le mythique Marathon des Sables, 250 km dans le désert marocain. Sur son blog, il a déjà enclenché le compte à rebours. “Ce sera pour 2014”, promet-il.
Ariane Duclert
Pratique. graindesable2014.canalblog.com/
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