C'est une "démission pour question de santé", a indiqué le secrétaire national du parti de Michèle Rubirola - dont elle avait été suspendue plusieurs semaines pour avoir concouru au premier tour contre la liste officielle d'EELV.
Selon plusieurs médias, son premier adjoint socialiste, Benoît Payan, qui avait déjà assuré un intérim en raison d'une opération subie par l'édile en septembre, pourrait devenir maire.
Médecin et écologiste, Michèle Rubirola, 64 ans, avait été élue le 4 juillet par le conseil municipal après la victoire aux dernières municipales d'une coalition de gauche, "Le Printemps marseillais", qui avait mis fin à vingt-cinq années au pouvoir de la droite conduite par l'ancien maire Jean-Claude Gaudin.
Leader du Parti socialiste local, Benoît Payan avait renoncé à être tête de liste aux municipales pour permettre une vaste union de la gauche, d'une partie de la France Insoumise au PS.
"C'est une élection volée aux Marseillais, le Printemps marseillais nous fait la preuve de son hold-up électoral", a fulminé sur BFMTV la députée LREM des Bouches-du-Rhône, Claire Pitollat.
"Il faut repasser par les urnes, il faut respecter les Marseillais" afin qu'ils aient "le maire qu'ils méritent", a-t-elle ajouté.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.