Cette affaire avait suscité une vague d'indignation, avant que le procureur de la République de Cherbourg ne se saisisse du dossier. Le 6 août dernier, le maire délégué de Portbail, Francis D'Hulst, avait été agressé verbalement et physiquement, alors qu'il remplissait sa mission d'élu. Il avait demandé à trois jeunes, qui avaient planté une tente au lieu-dit Les Sapinettes, de la démonter, leur rappelant que le camping sauvage était interdit. Il avait alors reçu des insultes et menaces de l'un d'eux, âgé de 25 ans, puis deux coups de poing dans le dos, et un à la tête. L'agresseur avait alors écopé d'un simple rappel à la loi.
Une peine insuffisante pour beaucoup. Francis D'Hulst avait même reçu un message du président de la République, lui apportant son soutien.
3 mois de prison ferme
Le délibéré a été rendu ce mardi 15 décembre, à 13 h 30, au tribunal correctionnel de Cherbourg-en-Cotentin. L'agresseur de Francis D'Hulst écope, en son absence, de trois mois de prison ferme, peine requise par le substitut du Procureur lors de l'audience du 1er décembre. L'agresseur devra aussi verser 200 € au maire pour préjudice moral pour les injures, 500 € pour les violences physiques et 350 € de dédommagement pour les frais d'avocat.
Le maire délégué, âgé de 71 ans, est soulagé que cet épisode soit terminé. "L'affaire a été jugée, ce n'était pas tout à fait parti dans ce sens au début, c'est déjà une satisfaction, confie Francis D'Hulst. Après, c'est surtout un exemple pour tous les maires qui ont été agressés. Si cette peine peut dissuader d'autres agresseurs, eh bien nous aurons servi à quelque chose."
Francis D'Hulst
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