La fresque se dessine, matinée après matinée. Il y a Godard, Tarantino, Marylin Monroe est presque finie. Bientôt apparaîtront les visages de Woody Allen et Jacques Tati.
Car c'est en première partie de journée que Léo Ramaen, 17 ans, vient exercer son talent sur les murs du cinéma Omnia-République. Le maître des lieux Hervé Aguillard voulait remettre un peu de couleurs sur les murs gris du hall. C'est le jeune bachelier qui a été choisi pour créer une fresque de cinq portraits juste au dessus de la caisse.
Tout a commencé avec le portrait de Tim Bruton, commandé à l'occasion de la retrospective Burton fait durant l'été à l'Omnia. "Quand je suis venu avec le portrait on m'a proposé d'en faire cinq autres sur les murs".
Carte de visite grand format
Masqué, le modèle dans une main, la bombe de peinture dans l'autre, Léo trace les contours des visages à main levée. Impressionnant surtout lorsqu'il lance, au détour de la conversation, qu'il ne s'est mis au graff il y a un an seulement. Il pratique le dessin et la peinture depuis tout petit. "Ce que j'aime avec les graffitis c'est que l'on fait souvent des dessins énormes, l'ambiance qu'il y a tout autour."
Avant d'exercer sur les murs du cinéma, une occasion inespérée, Léo a fait jouer ses bombes de couleurs sur les murs du skatepark. Mais là-bas les oeuvres sont éphémères, car elles sont rapidement recouvertes par d'autres. Ici, il n'y a pas ce risque. C'est une carte de visite grand format qu'il est en train de se dessiner à grands coups de bombes de peinture.
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