Avec "Et maintenant, à vos fenêtres", un collectif d'artistes de disciplines variées propose un spectacle inédit chaque soir dans la Métropole de Rouen, sous les fenêtres des habitants, dans des cours d'immeubles ou d'établissements scolaires, ou encore dans des EHPAD.
Amélie Chalmey est directrice artistique et membre du collectif.
Peut-on dire que cet événement découle du second confinement ?
Début octobre, on s'est retrouvés avec Benjamin Daubeuf, Simon Ugolin de la Friche Lucien et Matthieu Essahli d'un label de musique indépendant, au moment où il y avait de nouvelles mesures de restrictions de libertés. La démarche était de se dire, il faut qu'on poursuive nos activités. Elles sont essentielles, même si on nous fait croire que non. On est dans une dynamique de construction, de résilience.
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Quel est le principe de "Et maintenant, à vos fenêtres" ?
Les spectacles ne sont pas interdits. Ce qui est interdit, ce sont les rassemblements. Très bien. On s'est dit, allons jouer là où les gens sont, au pied de leurs habitations. Quatre artistes chaque jour vont se retrouver sur un lieu et ils auront quelques heures pour créer quelque chose. Les habitants peuvent être au courant par notre site internet. On déposera aussi une carte postale deux jours avant dans les boîtes aux lettres des habitants, pour annoncer le lieu et l'heure du spectacle.
Ces événements, comme le projet 55 cet été, ont-ils vocation à être reconduits ?
On y travaille. En tout cas, les collectivités, les lieux et le public ont vu l'impact de ce qui a été fait. On a voulu décloisonner, on a ouvert des portes et on a envie de les maintenir ouvertes.
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