De nombreux élus et décideurs normands ont adressé jeudi 26 novembre, un courrier à Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, au sujet du quatrième appel d'offres offshore au large de la Normandie, faisant suite au débat public sur le territoire normand. L'État s'était engagé à attribuer 1 GW de nouvelles capacités d'éolien en mer jusqu'en 2028.
Pour les élus normands, ce calendrier d'attribution est déjà largement remis en cause. Le lancement du quatrième appel d'offres national d'éolien en mer devrait avoir lieu cette année, "après une série de retards successifs et dommageables pour le territoire. Ceci implique une attribution finale de l'appel d'offres au mieux en 2022. Chaque mois supplémentaire de retard dans l'attribution d'appels d'offres met en péril la pérennisation ou la création d'emplois de cette filière en Normandie et sur le territoire français".
Une procédure de mise en concurrence avant le 19 janvier ?
Le récent débat public a permis d'identifier deux zones susceptibles d'accueillir un nouveau parc d'éoliennes en mer, au large de Barfleur et de Fécamp. "Nous, élus et acteurs économiques du territoire, vous demandons, d'ici le 19 janvier prochain, de lancer une procédure de mise en concurrence pour un premier appel d'offres de 1 GW, d'identifier plusieurs zones propices en s'appuyant sur les résultats du débat public et de saisir instamment la Commission du débat public pour le lancement d'un autre parc de 1 GW en Normandie. Les deux projets pourraient même faire l'objet d'une même et seule procédure de mise en concurrence et mutualiser ainsi les ressources mobilisées par l'État."
Courrier des élus et acteurs économiques normands. - .
Courrier envoyé le 26 novembre. - .
Des décideurs de Seine-Maritime, du Calvados et de la Manche. - .
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.