Ils étaient plus d'un millier, samedi 21 novembre, réunis devant le palais de justice de Rouen pour crier leur opposition à loi de sécurité globale, et en particulier à l'article 24 voté la veille, qui prévoit de pénaliser d'un an de prison et de 45 000 euros d'amende la diffusion de "l'image du visage ou tout autre élément d'identification" d'un policier ou d'un gendarme en intervention lorsque celle-ci a pour but de porter "atteinte à son intégrité physique ou psychique".
Les manifestants ont ensuite arpenté les rues de Rouen, passant du square Verdrel à l'hôtel de ville, avant de descendre la rue de la République pour rejoindre le théâtre des arts, puis de retourner à leur point de départ.
Certains manifestants craignent pour la liberté de la presse avec l'article 24 de la loi. - Guillaume Lemoine
Si l'ambiance était majoritairement bon enfant, de nombreux slogans hostiles aux forces de l'ordre ont été entonnés tout au long du cortège ou visibles sur les nombreuses pancartes des manifestants.
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