"On a été les premiers fermés et les derniers à rouvrir après le premier confinement", déplore Virginie Dereims, représentante, à l'échelle de la Normandie, de l'association Space d'espace de loisirs en intérieur. Les gérants de bowlings, laser game, réalité virtuelle et parcs de jeux sont fermés pour la seconde fois à cause de la crise sanitaire. Et l'inquiétude monte, car la période avril-octobre représente pour eux 80 % du chiffre d'affaires annuel. Le chef de l'État a annoncé mardi 24 novembre, en même temps qu'un allègement progressif du confinement, une aide financière pour tous les établissements qui restent fermés administrativement, qui "se verront verser, quelle que soit leur taille, 20 % de leur chiffre d'affaires de l'année 2019, si cette option est préférable pour eux, ou 10 000 euros du fonds de solidarité", a-t-il précisé. Insuffisant pour Virginie Dereims, qui est aussi gérante du centre Royal Kids à Saint-Jean-des-Champs près de Granville. "Aujourd'hui, les parcs de jeu sont vraiment en danger. Nous sommes ensevelis sous nos charges fixes, qui sont en moyenne de 17 000 euros par mois." L'association d'espace de loisirs Space demande au gouvernement d'abonder le fonds de solidarité de 7 000 € par mois supplémentaire pour les 2 000 entreprises du secteur, et ce pendant dix mois, le temps de sortir la tête de l'eau.
Virginie Dereims
Virginie Dereims
"On a envie de revoir les parents venir s'amuser avec leurs enfants, socialement c'est important aussi", conclut-elle.
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