140 heures de travaux d'intérêt général : c'est la peine requise lundi 23 novembre en correctionnelle à Rouen contre un homme qui a reconnu avoir traité le ministre de l'intérieur Gérald Darmanin de "sale violeur" le dimanche 26 juillet à Saint-Étienne-du-Rouvray lors d'une cérémonie d'hommage au père Hamel. "Dire à une personne qu'elle est un violeur est un outrage. Il y a une certaine agressivité dans les termes employés", a estimé la substitut du procureur Aurélie Viguier. La magistrate a requis 140 heures de travaux d'intérêt général avec exécution dans un délai de 18 mois et trois mois de prison en cas d'inexécution.
Le tribunal rendra sa décision le lundi 14 décembre.
"Je n'avais rien prévu à l'avance"
À la barre, le prévenu a reconnu avoir lancé "sale violeur, Darmanin, sale violeur". Pour Aurélie Viguier, cet ajusteur dans l'industrie automobile, adhérent à la CGT, "est venu pour outrager le ministre. Il n'était pas là par hasard (...) Il y a une volonté de porter atteinte". "C'est vrai que j'ai crié. Je ne sais pas trop pourquoi mais c'est sorti comme ça, je n'avais rien prévu à l'avance", a toutefois assuré le prévenu à la barre. À l'appel de la CGT, plusieurs dizaines de personnes, dont quelques Gilets jaunes, ont manifesté lundi devant le tribunal, de la mi-journée au milieu de soirée.
Avec AFP.
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