Par "prévention" d'un potentiel retard du redémarrage du réacteur 2 de la centrale nucléaire de Flamanville, prévu le lundi 30 novembre, EDF a indiqué mercredi 18 novembre avoir demandé au gouvernement une dérogation si l'arrêt du réacteur dépassait le délai légal de deux ans, c'est-à-dire si le réacteur redémarrait après le 10 janvier 2021, a indiqué une porte-parole d'EDF. La loi prévoit en effet qu'une installation nucléaire ayant cessé de fonctionner pendant deux années consécutives est normalement considérée comme "définitivement arrêtée". "C'est une démarche préventive", a souligné EDF.
"On n'écarte jamais le risque d'aléas, même si les équipes sont mobilisées pour un retour sur le réseau le 30 novembre", a expliqué la porte-parole. Les opérations de redémarrage ont déjà été engagées, a-t-elle ajouté. Pour rappel, le réacteur avait été arrêté le 10 janvier 2019 pour une maintenance décennale et son redémarrage a été plusieurs fois repoussé, notamment en raison de la crise de la Covid.
Le réacteur 1 a pour sa part été arrêté le 18 septembre 2019, en raison de problèmes de corrosion, et son redémarrage est actuellement prévu pour le 31 janvier prochain, après plusieurs reports.
Avec AFP.
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