"Un drame." C'est le terme utilisé par le maire de Déville-lès-Rouen, Dominique Gambier, après l'annonce de la fermeture du site de Vallourec dans sa commune. Le groupe, spécialisé dans la fabrication de tubes pour l'industrie pétrolière, l'a annoncé mercredi 18 novembre, lors de la présentation de ses résultats sur le troisième trimestre de l'année 2020.
Les salariés dans l'incertitude
Pour le groupe, il s'agit de "favoriser la compétitivité". Les effectifs ont déjà été réduits d'un tiers dans l'Amérique du Nord, et c'est désormais en Europe que le groupe veut réduire la voilure. "En France, cela impliquera une réduction d'environ 350 postes dans les sites de production ainsi que dans les fonctions support", explique Vallourec dans un communiqué traduit de l'anglais.
Parmi ces annonces, la fermeture de l'usine de traitement thermique de Déville. "La mise en œuvre de ces mesures est soumise à consultation des comités d'entreprise", précise le groupe. 200 employés travaillant sur ce site "voient leur avenir bouleversé", souligne le maire de Déville, Dominique Gambier.
Premier coup dur en 2016
"Drame pour notre Métropole, qui perd un de ses fleurons industriels. Drame pour notre commune, tant ce site marque le paysage de notre commune et s'inscrit dans l'histoire industrielle de la vallée du Cailly depuis plus de deux siècles", poursuit-il.
Ce n'est pas la première fois que l'usine Vallourec à Déville fait face à des réductions d'activité. En 2016, le laminoir ferme puis l'activité ralentit au fil des années. Dominique Gambier veut penser aussi à l'avenir et à "une reconversion du site qui possède d'énormes atouts, par la qualité de ses bâtiments, par sa desserte ferroviaire le reliant directement au port", ajoute le maire de Déville-lès-Rouen.
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