La période du collège a été un véritable calvaire pour Hazerka. "Ça a commencé par des mots taquins et des gestes comme me jeter de la peinture au visage. Ils m'ont ensuite demandé de l'argent et je leur obéissais pour éviter qu'ils me frappent. Et en 3e, ils m'ont passé à tabac", raconte-t-il. "Je garderai des séquelles à vie, aussi bien psychologiques que physiques." Il témoigne de son histoire dans un livre autobiographique, Plus jamais seul.
"Il faut absolument en parler"
Aujourd'hui ce jeune artiste de 26 ans essaie de se remettre de ce traumatisme et multiplie les interventions dans les établissements scolaires pour sensibiliser les jeunes sur le harcèlement scolaire. Il est intervenu vendredi 6 novembre au lycée Sainte-Ursule de Caen dans le cadre de la journée de la lutte contre le harcèlement. Beaucoup d'élèves ont été choqués et émus, d'autres se sont reconnus dans son récit. Amenés à intervenir sur cette question, les lycéens voient le harcèlement comme "un acharnement à répétition sur une même personne". "Il faut absolument en parler", insiste Hazerka.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.