La déconstruction de l'ancienne raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, près de Rouen, va prendre fin samedi 7 novembre, avec la "chute des dernières cheminées" sur le site. Les trois dernières tours, dont la plus haute (170 m), seront détruites, indique un communiqué de la société de revalorisation des friches industrielles Valgo qui a racheté le site en 2014 avec Bolloré.
Reconversion en cours
Cette raffinerie et ses quelque 450 salariés s'était retrouvée au cœur de la campagne présidentielle de 2012, alors que son propriétaire suisse Petroplus, qui l'avait achetée à Shell en 2007, était en faillite. Ouverte en 1929, elle a fermé en avril 2013.
Sur les quelque 250 ha du site, "plus de 350 emplois" ont déjà été créés par 20 entreprises, dont un dépôt pétrolier de Bolloré Energy (sur 170 ha). Un "entrepôt logistique sur trois niveaux", "destiné à l'accueil d'une importante activité d'e-commerce robotisée" de 330 000 colis par jour est notamment envisagé, selon le rapport d'enquête publique sur ce projet porté par l'entreprise Gazeley.
Le projet Amazon en attente
Selon des élus de la Métropole de Rouen, Gazeley louera à Amazon. Le commissaire-enquêteur a donné un avis favorable le 20 octobre à ce projet qui promet 1 839 emplois en pic d'activité. Mais la métropole y est défavorable, les pompiers craignant d'être confrontés à une "impossibilité opérationnelle". Le préfet a prolongé l'instruction, de six mois maximum, a indiqué, jeudi 5 novembre, la préfecture.
Avec AFP.
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