L’endroit est un petit coin de campagne, non loin du panorama de Mont-Saint-Aignan. C’est dans cet enclos fermé, prêté par l’Université de Rouen, que Claudette Martin a installé des ruches. Avant d’entrer, enfumoir et équipement de protection d’apiculteur avec filet et gants sont de rigueur.Il s’agit d’une activité "d’apicultrice amateur" indique Claudette Martin qui précise qu’elle "a appris sur le tas".
Aucun bruit ne filtre des ruches. Après avoir enlevé les hausses qu’elle avait ajoutées pour obtenir le miel, Claudette Martin retire les cadres étirés, laissant apparaître de nombreuses ouvrières. Malgré tout le travail fourni par les abeilles et l’apicultrice, l’obtention du précieux miel est parfois aléatoire. La météo capricieuse ne facilite pas les choses. "Je n’ai pas eu de miel pour la première récolte, cette année".
Mais l’obtention de cet or sucré n’est pas le seul but poursuivi par Claudette Martin. Elle est vice-présidente du CIVAM apicole de Haute Normandie, une association spécialisée dans la formation des apiculteurs amateurs et la récupération des essaims vagabonds. Une des ruches du campus sert notamment de refuge pour les essaims sans reine.
Pratique. www.civam276.org
(Photo Florent Billard)
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.