Suspendue le jour même par Luc Chatel, alors ministre de l'Education nationale, elle pouvait craindre une radiation de l'Education nationale.Considérée comme fragile par ses collègues, elle s'en tire finalement en n'obtenant qu'un simple blâme et l'éloignement de son établissement, après avoir évité la réunion d'un conseil de discipline. La rectrice de l'académie haut-normande, Florence Robine, l'a fait muter d'office «dans son propre intérêt et dans celui du lycée», compte tenu de l'émoi qu'avait suscité son initiative tant auprès des élèves que de leurs parents.
Enseignante dotée d'une expérience de trente ans, en fonction depuis sept ans au lycée Flaubert de Rouen, elle n'avait, selon le rectorat, jamais fait parler d'elle avant le 18 mars, les tueries de Montauban et de Toulouse et l'horrible carnage perpétré contre les enfants d'une école juive toulousaine.
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