Du lundi 26 au vendredi 30 octobre, la Force d'action rapide du nucléaire (FARN) s'est mobilisée à l'Espace Détente de Clairefontaine, dans La Hague, autour de la centrale nucléaire de Flamanville, pour un exercice. Le scénario ? Une centaine d'équipiers devait réalimenter en eau, air et électricité les réacteurs à la suite d'une tempête. "Notre boulot, c'est d'arriver sur le site en 24 heures. Nous sommes une unité d'intervention d'urgence et nous sommes là pour éviter que la situation ne dégénère au niveau sûreté nucléaire", explique Pierre Eymond, directeur de la FARN. Pour ce faire, d'impressionnants dispositifs étaient mis en place. Une base arrière, située 20 à 30 kilomètres autour de la centrale, permettait aux volontaires et aux observateurs de suivre à distance l'évolution de la situation et de diriger les équipes sur le terrain. Grâce à un dispositif à la pointe de la technologie, le groupe d'Intervention robotique sur accidents (INTRA), basé à Chinon, apportait son aide pour procéder au repérage du site en images, notamment grâce à des drones.
Pierre Eymond, directeur de la FARN
La FARN est constituée d'un Etat-Major national, basé à Saint-Denis, et de quatre services régionaux, prêts à être déployés sur n'importe quelle centrale nucléaire en France. Au total, plus de 300 volontaires composent cette section.
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