Le premier confinement avait laissé place à quelques expériences plus ou moins réussies. Certains s'étaient improvisé coiffeurs, mais le résultat avait parfois fait des dégâts. Au Bus du barbier à Caen, la dernière journée a été sportive. "Depuis le reconfinement annoncé hier, le téléphone n'arrête pas de sonner. Il y avait une longue liste d'attente aujourd'hui", sourit Martin Lowe, le jeune patron qui a refait une beauté à une vingtaine de clients en une journée, soit presque un client toutes les demi-heures. Tony fait partie de ceux-là, il s'estime chanceux. "J'avais rendez-vous la semaine prochaine, mais il a indiqué sur les réseaux qu'il restait des places. J'ai téléphoné aussitôt. Coiffeur, c'est un vrai métier, ce n'est pas le nôtre !"
"On fait partie des chanceux"
Ruée de clients chez Le bus du barbier
Pierre, lui, s'est refait une beauté de A à Z : un dégradé et une barbe bien taillée. "Ce n'est pas vital, mais la dernière fois, je n'avais pas pu avoir de rendez-vous avant le confinement. Là, j'ai eu un coup de chance. Je peux tailler moi-même ma barbe, mais ce n'est pas le même rendu !", sourit-il.
Le Bus du barbier, comme tous les autres coiffeurs, doit désormais rentrer au garage pour une période de quatre semaines minimum.
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