Au lendemain de l'annonce du reconfinement par Emmanuel Marcon mercredi 28 octobre, les réactions politiques s'enchaînent. Jean-Paul Lecoq, député communiste de Seine-Maritime, parle d'incompréhension et de colère. Il appelle toutefois à respecter les consignes sanitaires.
Tout n'a pas été fait
"Quoi qu'en dise le Président, il n'y a jamais de fatalité lorsque l'on dirige un pays, même avec un virus. C'est bien parce que tout n'a pas été fait, ou plutôt que rien de significatif n'a été fait pour éviter cette seconde vague, en France comme en Europe, que nous en sommes là aujourd'hui. En avril, en plein confinement, avec mon groupe parlementaire, nous avons présenté au gouvernement 75 mesures d'urgence pour résoudre durablement cette crise… Je l'ai relu, rien n'a été entendu… ou si peu… Mais je me fais le porte-voix également du devoir de protection et de solidarité. La santé d'abord, parce que sans elle, il n'y a plus rien. Quoi que l'on pense des raisons qui nous ont conduites à subir ces restrictions ou de la manière dont ceux qui prétendent nous gouverner agissent, on ne doit prendre aucun risque avec la santé. La sienne comme celle d'autrui. Donc nous devons appliquer les consignes sanitaires."
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