"La situation est devenue très complexe", explique Florence Capron, membre de la collégiale du Réseau de solidarité migrant (RSM) à Rouen. Pour les étrangers majeurs, pas toujours facile de trouver une place avec l'hébergement d'urgence par le 115. Pour les mineurs non accompagnés, les MNA, qui ne peuvent pas bénéficier du 115, la situation reste alarmante. Ils doivent être pris en charge par le Département, mais leur mise à l'abri peut prendre plusieurs jours voire plus, lorsque leur minorité est contestée. "On en héberge actuellement 25 dans le réseau et on sait qu'il y en a une dizaine à la rue." C'est bien l'appel que lance RSM, qui cherche de nouvelles âmes pour venir en aide à ces jeunes.
Un appel aux volontaires
"Tout le monde peut se porter volontaire, à partir du moment où l'on a un canapé dans le salon ou une chambre d'amis. Pour une nuit, une semaine ou plus…" Le réseau habituel des hébergeants s'est effectivement amenuisé avec la situation sanitaire. "On en a beaucoup qui ne peuvent plus le faire car ce sont des personnes âgées ou à risque", explique Florence Capron.
Au 30 juillet 2020, le Département de Seine-Maritime assurait l'accueil de 723 mineurs non accompagnés.
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