D'après plusieurs associations environnementales, un premier camion chargé d'acheminer de l'uranium enrichi jusqu'à l'EPR de Flamanville serait parti de l'usine Framatome de Romans-sur-Isère (Drôme) ce lundi 26 octobre, à 8 heures. Le convoi serait arrivé le jour même à minuit sur le site du réacteur EPR, a annoncé Greenpeace France.
"Durant quatre mois, deux camions par semaine devraient effectuer ce trajet, alors même que l'état du chantier de l'EPR ne justifie absolument pas ce transport", dénonce dans un communiqué Réseau Sortir du Nucléaire, alors que la date de mise en service de l'EPR a été reportée à plusieurs reprises. EDF prévoit le chargement du combustible à fin 2022, soit dix ans de retard minimum, pour un coût de 19 milliards d'euros selon la Cour des comptes, contre 3,3 initialement.
"Une fois livré à Flamanville, l'uranium enrichi sera retiré de son container pour être immergé dans une piscine d'entreposage, dont il contaminera la structure et l'eau, critique la fédération. La présence de combustible sur le site de l'EPR le transforme donc de fait en déchet nucléaire, alors que son fonctionnement n'est pas assuré."
Contactée, EDF Flamanville n'a pas souhaité faire de commentaire.
1 convoi exceptionnel... par son absurdité. Ce camion est parti ce matin à 8h de Romans-sur-Isère pour livrer ce soir du combustible au réacteur nucléaire EPR de Flamanville... toujours en chantier et très loin de pouvoir démarrer ☢️ #EPRCombustible https://t.co/Rlsbqi84iO pic.twitter.com/yWSaY5Qkv9
— Greenpeace France (@greenpeacefr) October 26, 2020
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