La Normandie va devenir une terre de l'éolien en mer, avec ses trois parcs au large de Fécamp, Le Tréport et Courseulles-sur-Mer ainsi qu'un quatrième en discussion. Les acteurs de la filière et les élus locaux se sont réunis mardi 20 octobre au Havre. Le premier parc à voir le jour sera celui de Fécamp. Les travaux de raccordement ont débuté à terre l'été dernier. Des emplois sont à la clé. C'est toute une filière, un tissu industriel, qui se construit avec notamment l'implantation d'usines au Havre et à Cherbourg. Le Havre va accueillir l'usine Siemens Gamesa (construction de pales et nacelles avec 750 emplois à terme) et une usine Bouygues (construction des fondations avec actuellement 300 emplois et 800 emplois à terme). Les éoliennes seront assemblées à Cherbourg. À Fécamp, une usine de maintenance sera construite sur la presqu'île. Les travaux vont débuter en novembre. Cette usine emploiera 100 personnes d'ici fin 2023 (date de mise en service du parc éolien). Après celui de Fécamp, c'est le parc de Courseulles-sur-Mer, dans le Calvados, qui sera construit. Le chantier débutera en 2021 pour une mise en service 2024. Hervé Morin, le président de la Normandie, estime que la filière éolienne offshore va générer 2 500 emplois directs dans la région et 10 000 indirects.
Jean-Bernard Levy, PDG EDF
Jean-Bernard Levy, PDG EDF, l'éolien en mer
Pour Jean-Bernard Levy, le PDG d'EDF, le tissu industriel normand va savoir répondre à cette nouvelle demande et profiter pleinement de cette nouvelle filière. "Il faut faire mieux que le solaire qui est majoritairement chinois. L'Europe est en avance dans l'éolien offshore. Il faut en profiter. Il y aura beaucoup de travail et pour longtemps".
Pour EDF, le parc de Fécamp est un projet à 2 milliards d'euros, tout comme celui de Courseulles-sur-Mer.
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