"C'est d'abord aux marins que je souhaite m'adresser aujourd'hui, pour leur dire que la Perle est réparable", a annoncé Florence Parly, ministre des Armées, ce jeudi 22 octobre, à la suite de l'incendie survenu le 12 juin dernier à l'avant du sous-marin nucléaire d'attaque, alors qu'il était en maintenance dans un bassin de la base navale de Toulon. "Près de 300 personnes avaient été mobilisées pour lutter contre les flammes, vaincues au bout de 14 heures de combat", a rappelé la ministre.
"La Perle est actuellement à Toulon et devrait arriver les prochains mois à Cherbourg, avant le début des réparations prévues pour janvier 2021", a confié de son côté le porte-parole de Naval Group. "C'est un chantier de réparation qui mobilisera 300 personnes [à la fois de Cherbourg et de Toulon] et qui pourrait durer six mois", a précisé Florence Parly.
La mise en service du sous-marin est prévue pour début 2023. La première étape de l'opération sera de découper la partie endommagée du sous-marin et de la démanteler. En revanche, "la partie arrière, celle qui enserrait la chaufferie nucléaire et la propulsion du SNA avant son entrée en travaux, est parfaitement intacte. Nous allons donc souder l'arrière de la Perle avec l'avant du Saphir, le sous-marin nucléaire d'attaque que nous avons retiré du service actif il y a un an", déjà à Cherbourg, a expliqué la ministre.
Une opération complexe, prévient la Ministre, mais à la hauteur des compétences de Naval Group et de la Marine nationale.
"Cette opération autour de la Perle n'impacte pas le planning des autres activités qui nous sont confiées à Cherbourg, et je pense notamment à la construction en cours des cinq sous-marins Barracuda", a confié la communication de Naval Group.
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