Ce jour d'avril 2010, l'homme, très énervé, repousse violemment sa mère puis la prend à la gorge et tente de l’étrangler. Sa petite amie intervient : "Arrête, tu vas la tuer !" La voisine, alertée par les appels au secours, appelle la police. Le fils quitte l’appartement et se présente à l’hôpital psychiatrique du Rouvray.
Coup de folie ?
Douze jours plus tard, la mère, en visite chez une amie, fait un grave malaise neurologique. Les médecins constatent une carotide "étranglée", mais ils ne peuvent certifier que la tentative de strangulation soit à l’origine du malaise. Le jeune homme, prévenu, ne parvient pas à justifier son coup de colère. "Avant, j’avais pas mal de problèmes", dit-il aux juges. La victime défend son fils : "C’est faux. Il ne m’a pas étranglée, il m’a secouée ! Il n’allait pas bien. Il n’est ni méchant ni violent." A-t-il besoin de soins ? Elle ne le pense pas, prétextant qu’à présent "tout va bien". Elle estime le prévenu heureux avec sa nouvelle petite amie.
Le 22 août, son fils a été condamné par le tribunal correctionnel de Rouen à une peine de 4 mois de prison avec sursis assortie d’une mise à l’épreuve de 18 mois avec les obligations de soins et de travail.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.