"Ce n'est pas une infraction sur laquelle il est possible de réagir à chaud, en faisant cesser et en interpellant immédiatement", déclare Amélie Cladière, procureure de la République à Caen. Pour lutter contre les rodéos motorisés, pas question de course-poursuite, mais plutôt d'un travail de longue haleine d'investigation. "On repère sur les réseaux sociaux les vidéos prises lors des rassemblements, afin d'identifier les auteurs et caractériser les infractions commises. Ensuite, nous procédons à la convocation et l'audition de l'ensemble des participants, de leurs parents s'il s'agit d'une personne mineure. Un travail de saisie est effectué ainsi qu'une vérification de la remise aux normes des engins motorisés", explique le colonel Christophe Junqua, commandant du groupement du Calvados. Différentes peines sont encourues, pouvant aller de la simple amende à un an d'emprisonnement et 15 000 euros d'amende. Chaque circonstance aggravante double la peine. Dans le cas de très jeunes mineurs, des peines de réparation ou de mises aux normes des engins motorisés peuvent être données.
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