"L’instruction est obligatoire, pas la scolarisation", explique Alain Picquenot, inspecteur de l’Education nationale. En France, cela concerne seulement 0,15 % des enfants, soit un peu moins de 15.000 élèves. L’année dernière, l’agglomération rouennaise comptait trois "unités" d’instruction à domicile.
Un contrôle régulier
Lorsqu’une famille manifeste ce désir, une enquête des services sociaux est menée à l’initiative de la mairie. En outre, l’académie effectue des contrôles chaque année au sein de ces familles pour s’assurer que les enfants reçoivent une instruction suffisante. "L’esprit des évaluateurs doit être positif, l’instruction à domicile est autorisée par la loi, nous n’avons pas à juger."
Pourquoi choisir cette voie ? "Nous sommes souvent devant des enfants très artistes ; il y a également ceux qui doivent faire face à une phobie scolaire."
L’inspection académique voit augmenter le nombre d’enfants instruits à domicile au sein de familles défavorisées qui, souvent, ne sont pas en mesure d’assumer ce rôle. Néanmoins, dans l’énorme majorité des cas, les résulats sont positifs. "Il faut juste faire attention à la question de la sociabilisation de l’enfant."
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