Quatre jours auparavant, en état d’ivresse et un bouquet de fleurs à la main, il se rend dans un quartier pavillonnaire de Caudebec-lès-Elbeuf. Il s’arrête à proximité de l’habitation de la mère de son fils. Après quelques minutes d’inertie, il s’approche du portail. Son ex-compagne et ses amies discutent au salon. Une des copines sort et s’approche de la barrière. "As-tu une feuille à rouler ?" lui demande-t-elle. "Non", répond-t-il.
Tandis que la jeune femme s’éloigne, l’homme saute par-dessus la barrière et rentre dans la maison. Il souhaite emmener l’enfant jouer au foot de l’autre côté du portail. La mère refuse. Elle lui ordonne de sortir, il fait mine de ne pas l’entendre. Alors, la jeune femme alerte, via un réseau social sur internet, sa voisine. Le jeune homme est interpellé.
Menaces et violences
Cette procédure pénale est intervenue dans un contexte familial très tendu. En début d’année, le couple s’est séparé. La femme, déjà mère de trois enfants, a obtenu la garde de leur unique enfant. L’homme vit difficilement cette rupture. Ses épisodes d’alcoolisation massive sont récurrents et seraient marqués par la volonté d’importuner son ex-compagne.
La jeune femme affirme "avoir fait appel aux services de police une soixantaine de fois" depuis janvier. Dans ce même laps de temps, elle aurait porté plainte à six reprises. A-t-elle exagéré ? Où sont passés les six dépôts de plainte ? Seule celle du mois d’août est arrivée entre les mains du tribunal correctionnel de Rouen. "Ce dossier est disproportionné", a clamé la défense, rappelant que le prévenu effectue des démarches pour entamer une cure contre l’alcool.
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