Elle aussi se considère comme une "gueule cassée" de la crise sanitaire, qu'on laisse de côté. Retour presque 7 mois en arrière. "Je me suis réveillée le dimanche 15 mars avec une grosse fatigue, de grosses courbatures et un gros mal de tête", confie Juliette Orjollet, 49 ans, qui travaillait alors comme opératrice de production à LM Wind Power, à Cherbourg. Au début, son médecin pense à une sinusite, et lui prescrit des antibiotiques. Son état se dégrade alors en moins d'une semaine, au niveau pulmonaire. "Je ne toussais pas, mais j'avais un petit peu mal à la gorge, une température élevée, des difficultés à respirer et une oppression thoracique."
Juliette devra attendre le mois de juin, lors d'une rechute, pour enfin savoir qu'elle avait bien été atteinte de la Covid-19 grâce à un test sérologique. "Même quand on se concentre, on peut se retrouver complètement vidé et fatigué au bout de deux heures". Aujourd'hui, Juliette va mieux, mais elle reste fragile. "Je ne peux pas faire d'effort physique trop intense. Par exemple, je ne serai d'aucune aide à un déménagement." Jugée inapte à continuer son travail, la Cherbourgeoise n'a pas été renouvelée chez LM Wind, après un CDD qui a pris fin en juillet. Elle doit se reconvertir vers un travail de bureau. "Pourquoi pas les ressources humaines ?" pense-t-elle.
D'ici là, elle ne baisse pas la garde : "Portez un masque".
Juliette Orjollet
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