L’homme, épileptique, mène une existence difficile. La nuit, il dort chez son beau-père. La journée, il erre dans les rues de l’agglomération rouennaise. Il est suivi par l’assistante sociale d’un foyer sottevillais ainsi que par l’équipe de la Maison départementale des personnes handicapées. "J’essaie de faire ma vie… de me soigner", a-t-il expliqué aux juges du tribunal correctionnel de Rouen.
Après onze ans passés en détention pour viols, l’homme avait été libéré en 2009. Seulement, il doit, comme tous les condamnés inscrits au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles, justifier annuellement de son adresse au commissariat.
Après un premier "oubli" en 2011, il a récidivé en juillet. En outre, le 28 août, alors qu’il était convoqué au commissariat, il a avoué avoir fumé de la résine de cannabis. Oubli volontaire ? La défense a rappelé aux juges que son client "a beaucoup de démarches administratives à faire" et que "ses crises d’épilepsie entraînent des pertes de mémoire aggravantes".
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