Une identité, une date de déportation et la mention "assassiné". Aussi froid que le béton qui entoure ces Stolpersteines, scellés depuis la fin septembre dans les trottoirs de Rouen et de Sotteville-lès-Rouen. Une initiative portée par l'association Pavé de mémoire, pour importer le travail de l'artiste Gunter Demnig, qui a déjà posé près de 15 000 de ces carrés de laitons devant les dernières adresses connues des juifs victimes de la Shoah.
Passer le témoin aux jeunes
"C'est un travail sur lequel nous avons fait travailler des étudiants et des élèves du secondaire, pour qu'ils participent à transmettre cette mémoire", explique Corinne Bouillot, la présidente de l'association. Ainsi, 39 premiers Stolpersteines ont été installés dans les deux communes, "pour que les jeunes voient que c'étaient des gens qui vivaient au même endroit qu'eux, allaient dans les mêmes écoles".
Au printemps prochain, une nouvelle vague de pavés devrait être installée à Rouen, "la ville de l'agglomération la plus touchée", si l'artiste, très demandé, peut honorer la commande.
Pour permettre de retrouver facilement les petits pavés de mémoire, l'association a mis en ligne une carte interactive qui permet aussi de donner des informations complémentaires sur les différentes victimes.
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