Plus de six mois après le début du confinement, les 77 pensionnaires de la maison de retraite de la Bucaille, à Cherbourg-en-Cotentin, gardent le moral, même si ça n'a pas toujours été simple. "Je pense qu'ils ont souffert du confinement. Ça a été très dur pour eux, raconte Marilyn Jegou, assistante de soins en gérontologie (ASG). On était présents pour eux, mais on ne remplace pas leur famille, avec qui on a essayé de maintenir le lien", via Skype, Messenger, ou WhatsApp. "On a fait du mieux qu'on pouvait."
Heureusement, personne, parmi les résidents et le personnel, n'a été atteint du coronavirus.
Marilyn Jegou
Jeannine Hubert a 72 ans, elle est en maison de retraite depuis presque deux ans. Aujourd'hui, elle est plutôt sereine par rapport à la situation sanitaire. Mais ça n'a pas été le cas, au tout début, en mars dernier. "J'ai eu peur pour moi quand j'ai entendu cette maladie-là. Fallait pas s'embrasser, aller au contact des gens qui auraient pu l'avoir. Mais on a été très bien protégés", se souvient-elle. "Ça se passe très bien, on s'occupe en faisant des activités", se réjouit André Lacotte, 70 ans. "La crise sanitaire ne m'inquiète pas du tout", lâche-t-il. "Ma famille vient souvent me voir, sauf le dimanche. Je suis content quand je la vois", confie-t-il.
Jeannine Hubert
Des visites sous restriction
Bien que les résidents semblent conjuguer la crise sanitaire au passé, pas question de baisser la garde face à la Covid. L'équipe encadrante continue de porter le masque. Quant aux visites, elles restent restreintes à deux personnes maximum en même temps (du lundi au samedi de 14 heures à 17 h 30), avec là encore, masque obligatoire et respect de la distanciation sociale.
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