Les chercheurs ont en effet découvert que chez certains patients, la maladie avait pour cause la mutation d’un gène. Or, si un descendant du malade est porteur de cette mutation, il sera lui aussi atteint par la maladie.
Traitement préventif
"Notre but est de comprendre comment la maladie s’installe et se développe dans le cerveau au fil des années. Les premiers signes visibles de la maladie sont la conséquence de quinze à vingt ans de lésions qui se produisent 'silencieusement' peu à peu dans le cerveau", explique le Professeur Didier Hannequin, responsable du centre.
Le travail effectué par les chercheurs de ce centre a débouché sur un programme de recherches, lancé en janvier dernier afin de détecter les premiers signes biologiques et radiologiques de l’Alzheimer chez des personnes parents de patients atteints de forme génétique de la maladie. Il devrait aboutir, courant 2013, à un traitement préventif expérimental de ces personnes, bien avant l’âge du début des premiers signes de la maladie.
En photo, le Professeur Hannequin, responsable du Centre national de référence au CHU de Rouen.
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