Oies et cochons se promènent dans la cour de la ferme. C'est à Saint-Rémy-sur-Orne, à une trentaine de minutes de Caen, que Karl Borsberg, fondateur du cirque du même nom, entretient sa ménagerie. "Nous n'avons pas d'animaux sauvages, je n'ai jamais été attiré par le travail avec les fauves", indique le patron. Pour autant, il a accueilli avec stupeur l'annonce gouvernementale d'interdire progressivement éléphants, lions et autres tigres dans les spectacles. "C'est vraiment triste. Quand on demande au public ce qu'il vient voir, les animaux arrivent en premier", développe le circassien, qui y voit un coup dur pour la profession. "Déjà que nous sommes de plus en plus relégués aux sorties des villes… C'est une décision radicale." Pour Karl Borsberg, "un entre-deux était possible", avec un renforcement des contrôles. "C'est comme dans tous les métiers : il y a des bons et des mauvais élèves. On met tout le monde dans le même panier", regrette l'artiste, qui craint que cette interdiction des animaux sauvages ne soit qu'une étape, avant celle des animaux domestiques.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.