Vendredi 25 septembre, plusieurs associations environnementales (Réseau "Sortir du nucléaire", Greenpeace France, France Nature Environnement, France Nature Environnement Normandie, CRILAN, Stop EPR Ni à Penly Ni Ailleurs) ont déposé un recours collectif contentieux au Conseil d'État. En cause : un décret pris pendant le confinement, le 25 mars dernier, pour reporter de 2020 à 2024 la date de mise en service de l'EPR, alors que de nombreux problèmes subsistent et entravent son bon fonctionnement, d'après André Jacques, président du CRILAN (Comité de réflexion, d'information et de lutte anti-nucléaire) : "Nous espérons empêcher la mise en service de cet EPR qui est rafistolé avec tous les problèmes techniques qu'il a connus et qu'il connaît, notamment la question des fameuses soudures sur le circuit secondaire principal. Cette installation est potentiellement dangereuse", d'autant plus que "ce réacteur est l'un des plus puissants au monde."
André Jacques
Contactée par Tendance Ouest, EDF défend suivre une "procédure réglementaire", le décret ayant été émis par le Premier ministre, Édouard Philippe, en mars dernier. "Nous ne démarrerons l'EPR que lorsque ce sera jugé sûr et irréprochable par l'Autorité de sûreté nucléaire", assure le groupe. Avec un objectif : un démarrage en 2022.
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Oui.. Avec tous ces problèmes.. Comment croire que l'on ne risque rien.. Veulent pas arrêter car en fait aurait dû arrêter depuis longtemps.. Donc préfèrent nous faire sauter..